Christophe Blain : "Il y a du romantisme chez les gangsters, comme chez les artistes"

Impossible d’imaginer un festival d’Angoulême sans lui. Une nouvelle fois Christophe Blain est sélectionné dans la catégorie meilleur album de cette 45e édition. Devenu célèbre avec Quai d’Orsay et avant de reprendre le cultissime Blueberry en compagnie de Joann Sfar, il revient avec Happy Clem, le 4e tome de sa série western romantique Gus, paru chez Dargaud.

Ses personnages principaux sont souvent des hors-la-loi, ou des artistes. Cela permet de traverser, dans ses récits, toutes les couches de la société. "Ces gens-là passent de l’indigence à l’opulence, explique Christophe Blain. Ils vieillissent et doutent. Remettent en question leur activité en permanence." "Il y a, dit-il, du romantisme chez les gangsters, comme chez les artistes."

Si Christophe Blain devait faire une mise à jour sur sa vie, que changerait-il ? "J’aimerais être plus serein, plus concentré, répond l’auteur. Je suis capable de beaucoup me concentrer mais je suis assez inquiet. J’aimerais être un peu moins inquiet et me laisser aller par moment."