Tanguy Pastureau : "Macron a incarné quelque chose d'un peu plus charismatique que ses prédécesseurs"
L'humoriste Tanguy Pastureau était l'invité de "Mise à jour" lundi à l'occasion de la sortie de son livre "Une année en Macronie". L'occasion de dresser, avec humour, un premier bilan de la présidence d'Emmanuel Macron, dont l'investiture s'est déroulée il y a un an.
On l'entend dans "La Bande originale" sur France Inter et on le voit dans "Les Terriens du Dimanche" sur C8. On peut désormais le lire dans Une année en Macronie, paru au mois de mai aux éditions Michel Lafon. Dans ce recueil de ses chroniques initialement diffusées à la radio, Tanguy Pastureau revient sur la première année de la présidence d'Emmanuel Macron, qu'il qualifie de "plus sexy", "plus hot" que ses prédécesseurs.
Selon l'humoriste, le président jupitérien a incarné "quelque chose d'un peu plus charismatique", une unité, notamment à travers ses choix de ministres "apolitiques, technocrates, qui sont là pour appliquer un projet, un plan". Contrairement à François Hollande qui a dû faire face à l'hostilité de "la moitié de son gouvernement qui était contre lui" et Nicolas Sarkozy qui a retenu "des gens de gauche et de droite qui ne se sont pas entendus."
Un président surhomme
S'il était plus évident de rire des anciens pensionnaires de l'Élysée, Emmanuel Macron se prête bien plus volontiers, selon Tanguy Pastureau, à une comparaison avec un gagnant, au point de l'ériger en surhomme. Voire en dieu : "Au lieu de le traiter comme un loser comme les présidents précédents, je l'ai défini en tant que dieu qui est au-dessus de nous", pour "créer un surhomme". Et, ainsi, continuer à caricaturer le président de la République, mais "différemment".
Alors le président Macron fait-il cependant vraiment tout différemment ? Pas totalement, puisque le chef de l'État ressemble à ses prédécesseurs sur certains points : "L'adoption du chien Némo, rappelle l'humoriste, a été un grand moment de la présidence. C'est à ce moment où Macron se dit 'je vais quand même ressembler un petit peu aux anciens présidents'." Il reconnaît toutefois qu'il ne s'agit que d'un épisode anecdotique de la présidence d'un homme qui ne voulait céder "aucune concession aux traditions".
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