Immobilier : les premiers signes d'une baisse des prix
Alors plusieurs questions, intéressantes, a fortiori en pleine campagne électorale: est-ce que c'est le signe de l'éclatement de la bulle immobilière? Peut-on enfin espérer une baisse des prix ?
On en parle avec Jean-Michel Guérin, directeur général du Groupe de Particulier à Particulier
Aujourd'hui on assiste d'abord à une baisse des volumes, mais pas à une baisse spectaculaire des prix. Dans les grandes agglomérations, ils se stabilisent, à Paris aussi, et dans les villes moyennes ou dans certaines zones plus rurales, ils ont baissé, mais dans de très faibles proportions, moins de 5 %, en tout cas.
La baisse du nombre de vente est due à plusieurs facteurs : l'attentisme propre à toute période pré-électorale, les incertitudes macro-économiques, le niveau des taux d'intérêt, plus élevé qu'il y a un an, et le fait que les banques ont considérablement restreint leurs conditions pour l'octroi des crédits. Tout ceci, mécaniquement, fait qu'il y a moins d'acheteurs.
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