L'utilité de se comparer aux autres
Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous comparer aux
autres, explique Christilla Pellé-Douël, journaliste à Psychologies magazine . Ce
mouvement de nous vers les autres, selon le psychologue Yves-Alexandre
Thalmann, permet de nous identifier, de nous assurer que nous sommes
nous-mêmes. C'est une nécessité psychique humaine. Nous balayons mentalement ce
qui nous entoure et nous assurons de notre place dans notre environnement, du
plus proche au plus lointain. Notre identité, notre conscience de nous – mêmes
n'est jamais acquise totalement, elle doit sans cesse être vérifiée.
Une comparaison pas toujours efficace
Spontanée, psychiquement naturelle, la comparaison ne nous
fait pas toujours du bien. Il suffit de voir une superbe femme pour se sentir
moche le reste de la journée. Et dès qu'on a le moral un peu en berne, alors
là, c'est le feu d'artifice : on se sent nul, moche, gros, maladroit,
mauvais parent, etc. Un sentiment qui s'appuie sur la comparaison. Plus on
établit une comparaison négative plus on
entretient les sentiments de tristesse, de dévalorisation et plus on se trouve
nul etc.
Inverser la tendance
Au lieu d'entretenir la comparaison négative, essayons donc
la comparaison positive. Ce qui fonctionne avec la psychologie positive (à tous
égards et à tous points de vue je vais de mieux en mieux chaque jour...) doit
fonctionner aussi sur ce plan.
Ne croyez pas que cela va venir tout seul, après avoir passé
votre vie à vous dénigrer vous même. Par exemple demander à votre entourage de
faire par écrit un petit portrait bienveillant de vous. Le jeu consiste à ne
demander de décrire que des qualités, physiques, morales, de personnalité, etc.
Prenez aussi l'habitude de faire le point sur ce qui va
bien. Arrêtez les comparaisons négatives, lorsqu'elles surgissent pour
rétablir l'équilibre.
A lire : Comparez-vous , d'Yves-Alexandre Thalmann aux
Editions Jouvence
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