La dyslexie : des mesures pour compenser ce trouble
La dyslexie ce sont des difficultés pour apprendre à lire, à
écrire, une orthographe phonétique. Si par le passé, ces troubles ont été
attribués à des problèmes psychologiques, aujourd'hui les scientifiques
penchent plus sûrement pour une origine neurobiologique. Du reste, 70 % des
dyslexiques présentent des antécédents familiaux et les spécialistes ont
constaté que ce trouble touchait plus souvent les garçons et les gauchers.
Ce qui change
Si pendant longtemps, les dyslexiques ont été nombreux à
redoubler et à quitter l'école de manière précoce, depuis une dizaine d'année,
la situation évolue favorablement. C'est le rapport Ringard, paru en 2000, qui
a permis d'élaborer le plan national pour les jeunes dyslexiques et dysphasiques
(qui ont du mal à parler).
Depuis 2005, le code de l'éducation (article L321-4) précise
que dans les écoles, des aménagements particuliers et des actions de soutien
sont prévus au profit des élèves atteints de troubles spécifiques du langage
oral et/ou écrit, telle la dyslexie. La même année, la loi 2005 sur le handicap
a permis d'ouvrir en grand les portes de l'école aux élèves handicapés, y
compris les enfants présentant des troubles de l'apprentissage.
Les aides à la scolarité
Pour bénéficier d'aides il faut constituer un dossier
complet. Un bilan psychométrique doit être fait avec le psychologue de
l'établissement ou un neuropsychologue en cabinet privé. Il faut également
s'adresser à un médecin afin qu'il prescrive un bilan orthophonique. Le dossier
entre les mains, c'est ce médecin qui met en place un PAI (projet
d'accompagnement individualisé). Il verra avec la famille la marche à suivre,
en particulier avec la MDPH (maison
départementale des personnes handicapées). S'il n'est pas forcément nécessaire
de passer par le rectorat pour un aménagement de la scolarité, cette démarche
est obligatoire pour passer un examen. À
Paris, par exemple, les demandes doivent être déposées avant le 31 décembre.
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