Mon info. Hervé Bourges, disparition d'une grande figure des médias
Hervé Bourges était un fervent défenseur de la francophonie. Il était également un proche de François Mitterrand et de Jacques Chirac.
Hervé Bourges est décédé dimanche 23 février à l'âge de 86 ans, dans un hôpital parisien. Il avait tout connu dans les médias. Journaliste renommé, il avait dirigé la radio RFI, mais il est surtout connu comme patron de chaînes de télévision. Il avait été à la tête de TF1, avant la privatisation – une erreur selon lui – puis il avait pris la tête d'Antenne 2 et de FR3, avant que les chaînes ne deviennent France 2 et France 3. Il avait ensuite pris la tête du CSA, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, de 1995 à 2001.
Une carrière éclectique
Sa carrière avait commencé au journal Témoignage chrétien, fervant opposant à la guerre d'Algérie. L'Algérie où il sera appelé pour son service militaire. Il n'a jamais compris le pourquoi de cette guerre. À son retour d'Algérie, il a gardé le contact avec les anciens chefs du Front de libération nationale – le FLN – emprisonnés au chateau de Turquant et notamment Ben Bella qui deviendra président de l'Algérie en 1963 et qui demandera à Hervé Bourges d'être son conseiller. Classé à gauche, proche de François Mitterrand mais aussi de Jacques Chirac, cet amoureux de l'Afrique a été un fervant défenseur de la francophonie. Il a été moqué par les Inconnus dans un sketch culte, une satire des productions de la télé publique un peu désuette : Le chevalier de Pardaillec :
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