Face aux montres connectées, l'industrie horlogère réagit
Confidence : depuis que je porte une montre connectée, j’ai malheureusement laissé de côté ma montre traditionnelle qui est pourtant d’une très grand marque (celle qu’il faut avoir à cinquante ans, paraît-il). Le problème, c’est que, bien que nous ayons deux bras, on porte difficilement deux montres et donc il faut faire un choix.
La montre plaisir, la montre bijou, que l’on porte plus comme un accessoire de mode que pour sa fonction horaire va-t-elle disparaître ? Les grands noms de l’horlogerie ont-ils du souci à se faire ? Est-ce toute une industrie - notamment suisse mais également française - qui est menacée ?
Les intéressés ne veulent pas y croire et ils tentent de réagir.
Comment réagissent ces horlogers ?
En proposant à leur tour des montres connectées. C’est le cas, par exemple, de Breitling, Bulgari, Alpina, Frédérique Constant ou encore des marques moins prestigieuses mais bien installées comme Swatch, Tissot ou Guess. Il y a aussi le français Withings, qui ne vient pas de l’industrie horlogère mais de l’univers des objets intelligents, et qui a fait le pari d’une montre connectée à aiguilles très différente des montres de geeks à écrans. Bref, la contre-offensive est en marche avec toutes sortes de nouveaux produits.
Toutes ces montres font-elles la même chose ?
Non ! Il ne suffit pas de mettre un peu d’électronique dans une montre à aiguilles pour en faire une montre intelligente. La plupart des montres traditionnelles qui se présentent aujourd’hui comme connectées, en réalité, se contentent d’intégrer quelques capteurs pour mesurer votre activité physique, au mieux elles vous notifient lorsque votre téléphone sonne. En face, les montres connectées à écrans (LG, Motorola, Samsung, Apple, etc.) font bien plus de choses : elles affichent vos messages, vos rendez-vous ou la météo. Demain, elles pourront faire démarrer votre voiture ou payer dans les magasins. Il y a donc montre connectée et montre connectée.
L’avantage, c’est qu’il y en a pour tous les goûts en fonction de votre degré d’addiction au numérique. En tout cas, il serait quand même très étonnant que l’industrie horlogère traditionnelle ne soit pas impactée, d’une manière ou d’une autre, pas cette petite révolution.
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