Nouveau monde. A quoi ressembleront les lunettes du futur ?
Réalité augmentée, accéléromètre, gyroscope... Les lunettes deviennent des objets connectés aux fonctions multiples.
Les lunettes ne servent plus seulement à améliorer la vue. Elles deviennent des objets connectés aux fonctions multiples.
Lunettes anti-endormissement
Des lunettes "anti-endormissement" qui vibrent si l’on s’endort au volant : cest le projet sur lequel travaille le lunettier français Atol. Baptisé Drive Care, ces lunettes de vue ou de soleil hypersophistiquées seraient équipées d’une caméra surveillant l’œil et de capteurs (accéléromètre, gyroscope, etc.) pour détecter les mouvements de tête. Au moindre signe d’assoupissement, hop, elles se mettraient à vibrer pour nous rappeler à l’ordre. Les Drive Care pourraient sortir dans le courant de l’année (pas encore de date ni de prix). La difficulté consiste à faire tenir un dispositif électronique complet dans une paire de lunettes avec un poids et une esthétique acceptables. Atol multiplie, par ailleurs, les innovations. La marque a lancé l’an dernier des lunettes géolocalisables que l’on peut faire biper avec son smartphone pour les retrouver.
Réalité augmentée
Les lunettes à réalité augmentée ont également le vent en poupe. Microsoft vient de lancer la commercialisation de son dispositif Hololens. Il s’agit d’une sorte de visière transparente permettant d’afficher des informations en surimpression dans le champ visuel. L’appareil, qui intègre un ordinateur, est entièrement autonome. Cela permet, par exemple, à un technicien de réparer une machine tout en consultant des plans mais en conservant les mains libres ou à un chirurgien d’accéder à des données médicales pendant une opération. Hololens permet même de tenir une conversation vidéo par Skype, par exemple, pour se faire guider à distance par une tierce personne.
Lunettes à autofocus
Les lunettes servent quand même en priorité à voir mieux. Une start-up israélienne, Deep Optics, travaille sur des lunettes "intelligentes" destinées à remplacer les verres progressifs. Grâce à un cristal liquide à l'intérieur du verre qui change son indice de réfraction (la manière dont la lumière passe à travers le verre), celles-ci s’adapteraient automatiquement à ce que la personne regarde, comme un autofocus d’appareil photo. Le Français Essilor a investi dans cette start-up.
Lunettes Snapchat
Enfin, pour filmer tout ce que vous regardez, maintenant que les Google Glass ne sont plus là, il reste les lunettes Spectacles de Snapchat. Munies d’une petite caméra, ces lunettes permettent de diffuser des vidéos (rondes) sur le réseau social Snapchat. Vendues jusqu’à présent au compte-goutte dans des espaces éphémères, les Spectacles sont disponibles depuis peu sur Internet, mais uniquement aux Etats-Unis, au prix de 130 dollars.
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