Nouveau monde. Comment l’intelligence artificielle d'Alexa d’Amazon tisse sa toile
Le géant américain Amazon vient de dévoiler une flopée de nouveaux produits connectés qui intégreront la commande vocale Alexa.
Enceintes audio, écouteurs sans fil, paire de lunettes (pour passer des appels téléphoniques ou écouter de la musique), bague, four à micro-ondes et même une balise pour chiens (pour savoir s’il s’échappe du jardin), etc. C’est vraiment une flopée d’objets connectés intégrant la technologie Alexa qui ont été dévoilés mercredi 25 septembre à Seattle, États-Unis, au siège d’Amazon. Des produits connectés relativement peu onéreux. Par exemple : une trentaine d’euros pour la plus petite enceinte connectée ou 200 euros pour la plus grosse.
Alexa partout
Tous ces produits, dont certains ne sortiront pas en France, témoignent de la stratégie d’Amazon d’occuper tous les recoins de notre vie numérique. La firme de Jeff Bezos va vraiment devenir un poids lourd de la maison connectée et même de la voiture connectée : "Alexa, ouvre le coffre". S’y ajoutent aussi des produits d’autres marques intégrant également la reconnaissance vocale Alexa (enceintes Sonos, casques Bose…). Une véritable course pour occuper le terrain le plus vite possible, avant Apple mais surtout avant Google, qui poursuit la même stratégie.
Et la vie privée dans tout ça ?
Tous ces produits sont connectés et ont un micro activé en permanence, ce qui ne manque pas d’inquiéter de plus en plus les utilisateurs, surtout après les révélations de l’été dernier concernant des écoutes humaines destinées à améliorer la technologie. Face à cela, Amazon tente de rassurer les utilisateurs. Depuis cet été, on peut désactiver dans l’application l’envoi des enregistrements personnels vers Amazon. Prochainement, on pourra dire en plus : "Alexa, supprime ce que je viens de dire ou supprime tout ce que j’ai dit aujourd’hui." On pourra aussi programmer l’effacement automatique de toute commande vocale datant de plus de trois mois ou de plus de 18 mois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.