Nouveau monde. Le robot livreur de pizzas fait ses débuts à San Francisco

Il ne faut pas s’attendre à voir un majordome humanoïde stylé frapper à sa porte. Le robot Happy est une sorte de gros chariot motorisé, fermé hermétiquement pour éviter les vols, et pouvant contenir plusieurs pizzas ou autres repas préparés. Conçu par la start up Marble, et exploité par la compagnie américaine de livraison de repas Yelp Eat, il fait ses débuts depuis la mi-avril à San Francisco.

Comme une voiture autonome

Ce petit robot-livreur fait appel aux mêmes technologies que les voitures autonomes. Il est équipé de caméras, de lasers et de toutes sortes de capteurs pour se repérer. Marble a aussi cartographié en trois dimensions les quartiers où les robots doivent circuler. Chaque robot roule doucement sur le trottoir en évitant les obstacles. Cependant, ce n’est pas tout à fait un robot autonome puisque qu’un accompagnateur humain le suit avec une manette sans fil pour reprendre le contrôle à tout instant en cas de problème.

Quel intérêt pour les clients ?

Pour l’instant, il faut bien avouer que cela ne présente pas vraiment d’intérêt pour le client. Le petit robot ne sait pas monter les escaliers, il faut donc l’attendre au pied de l’immeuble. On reçoit un code sur son smartphone permettant de déverrouiller le compartiment afin de récupérer la marchandise.

Les robots Happy sont donc bien expérimentaux. L’objectif est de trouver des solutions pour résoudre le principal problème de tous les services de livraison : la question du dernier kilomètre. Forcément, c’est à San Francisco, capitale des start-up high-tech, à deux pas de la Silicon Valley, que l’on teste ce genre d’innovation assez loufoque.