Nouveau monde. Teams, Discord, Zoom… Ces applications de communication dont l’utilisation explose avec le confinement
La chronique "Nouveau monde" se transforme en "Conseil techno spécial confinement". Lundi, gros plan sur les applications de communication qui permettent de rester en contact avec ses proches ou ses collègues de travail.
Depuis cette semaine, avec le confinement en France, l’application Teams de Microsoft a le vent en poupe. Ce réseau social d’entreprise est un mélange entre l’e-mail, la messagerie instantanée et la visioconférence qui permet d’organiser des conversations suivies, d’échanger et de travailler à plusieurs sur des documents sans oublier les réunions virtuelles par visioconférence.
Cette application est incluse dans la boite à outils Office 365, très utilisée dans les entreprises. En plus, Teams est gratuite depuis la crise du coronavirus. Elle est aussi utilisée, depuis cette semaine, par certains enseignants pour faire travailler leurs élèves. Rançon de ce succès, l’application Teams a connu, lundi 16 mars, des dysfonctionnements, en principe réglés aujourd’hui.
Slack et Discord, chouchous des plus jeunes
Microsoft Teams (sorti en 2016) est inspiré de Slack (lancé en 2013), l’un des tout premiers outils de travail collaboratif. Slack est très utilisé par les startup, d’abord dans la Silicon Valley, puis partout dans le monde. Autre application à la mode : Discord, un service gratuit de voix sur IP prisé des notamment des les gamers (joueurs de jeu vidéo). Enfin, pour la vidéo, à deux ou à plusieurs, l’application Zoom est particulièrement adaptée.
Gare aux fausses manips
Question confidentialité, ces outils sont, en principe, fiables. Même si certains, comme Slack, ont eu faire face à des problèmes, aujourd’hui résolus en principe. En revanche, attention aux mauvaises utilisations. Le risque lié à l’utilisation de ces outils de communication numérique est d’envoyer par inadvertance certains messages à mauvais destinataires. Si l’on n’y prend garde, on a vite fait de laisser filer un propos peu amène sur un collègue ou une histoire un peu trop personnelle, dans un groupe de plusieurs dizaines de personnes… Pas toujours facile, ensuite, d’en assumer les conséquences.
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