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Nouveau monde. Y a-t-il un robot dans l'avion ?

Aux Etats-Unis, un bras robotisé a réussi à faire atterrir un Boeing 737. Ce qui relance l'hypothèse de voir voler des avions sans pilote.  

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le bras robotisé Alias actionne les commandes de vol comme un pilote humain (Aurora)

Un bras robotisé a réussi à faire atterrir un Boeing 737 aux Etats-Unis. Le pilotage automatique des avions existe depuis des lustres. Mais les pilotes automatiques sont invisibles et immatériels car il s’agit d’ordinateurs intégrés aux systèmes de pilotage des appareils.

Aux Etats-Unis, l’entreprise spécialisée Aurora et la Darpa, la direction des projets avancés de l’armée américaine (qui a inventé Internet) jouent à un autre jeu : piloter un avion "en vrai", comme le font les pilotes, grâce à un bras robotisé articulé tels que ceux que l’on trouve dans les usines.

Pilotage  "manuel robotisé"

Comment ça marche ? Le bras robotique actionne, par exemple, la commande des gaz, les volets, réduit la vitesse, sort les trains, etc. Il suit les consignes pour la manœuvre d’approche, jusqu’au roulage à terre.

Ce robot, baptisé Alias, a déjà fait atterrir des petits avions. La nouveauté, c’est qu’il vient pour la première fois de poser un gros appareil, en l’occurrence un Boeing 737. Cependant, ll faut préciser que ce n’était pas un "vrai" avion mais un simulateur de vol. N’empêche, l’atterrissage s’est extrêmement bien passé, comme on peut le voir dans cette vidéo.

Des avions sans pilotes ?

Cette performance technique pose à nouveau la question d’éventuels avions sans pilote. Cela sera-t-il possible un jour ? En fait, ce type de robot pourrait être une sorte de co-pilote robotique venant en aide au commandant pour l’alléger dans ses tâches. Pourquoi ne pas imaginer aussi qu’il puisse prendre la main à la place des pilotes humains en cas d’urgence.

L’avantage d’un tel robot-pilote serait de pouvoir s’adapter facilement sur n’importe quel appareil, contrairement aux systèmes de pilotage automatique traditionnels qui sont intimement liés à chaque modèle d’avion. Enfin, Alias pourrait trouver une utilité pour les hypothétiques voitures volantes du futur.

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