On a testé : la tablette S de Sony

Ce qui frappe tout d'abord, c'est le design peu ordinaire de cette tablette S en forme de magazine replié. Cela lui donne un aspect bombé d'un côté, agréable pour la prise en main mais du coup plus épaisse que ses concurrentes. Très légère en revanche : 15 grammes de moins que l'iPad grâce à une coque en plastique.

L'écran est un peu moins grand que chez Apple et Samung avec une fluidité qui en font en tout cas un produit haut de gamme.

Côté photo : minimum syndical avec deux objectif, un à l'avant et un à l'arrière mais pas de flash contrairement à la Galaxy Tab.

Cette tablette de Sony, conçue comme un petit ordinateur, dispose de connecteurs mini-USB et carte SD mais pas de sortie HDMI pour la brancher sur un téléviseur. Pour cela, il faut utiliser le réseau wifi de la maison (via le protocole DLNA, pour ceux qui savent à quoi cela correspond…).

Point faible : le son qui est très mauvais.

La tablette S fonctionne sous Android. On retrouve donc les éléments communs à ce genre de tablettes, notamment les applications de l'Android Market. Comme sur la tablette de Samsung et contrairement à celle d'Apple, on peut consulter des contenus en Flash sur Internet. En revanche, l'ergonomie n'est pas aussi évidente, selon nous, que celle sur de l'iPad.

Pour marquer sa différence en arrivant après tout le monde, Sony propose trois innovations.

D'abord, un lien avec l'univers Playstation à travers quelques jeux vidéo de première génération et des commandes inspirées de celles de la célèbre console.

Deuxièmement : la tablette S peut se transformer facilement en télécommande universelle pour piloter sa télé ou sa chaîne hifi.
Enfin, elle donnera accès, à la fin du mois, au service de téléchargement de musique, de films et de livres de Sony.

Reste à savoir si ces éléments feront réellement la différence aux yeux des consommateurs pour une tablette S qui coûte le même prix que les autres : soit entre 500 et 600 Euros, suivant les modèles.