Prêts à dialoguer avec des robots sur Internet pour faire vos courses ?
Dialogue avec un « bot »
Aujourd’hui, pour commander un repas, un service ou n’importe quoi d’autre sur Internet, on va sur des sites Web ou on utilise des applications mobiles. Imaginez qu’il soit possible de faire la même chose en utilisant la messagerie instantanée "Facebook Messenger".
Par exemple : vous voulez vous faire livrer des plats à domicile ? En quelques phrases, sur votre smartphone, vous demandez ce qu’il y a à la carte et vous passez votre commande. Vous formulez votre demande par écrit, en langage naturel, comme si vous dialoguiez avec un commerçant en chair et en os sauf que… en réalité, il s’agit d’un logiciel robot, un "bot", faisant appel aux derniers développements de l’intelligence artificielle.
On a hâte de voir si cela fonctionne aussi mal bien que Siri ou Google Now !
Concurrent des applications mobiles
Cette innovation devrait être présenté officiellement par Facebook le 12 avril prochain. Facebook pourrait même carrément annoncer un "bot store", c'est-à-dire un magasin de "bots". Ces extensions logicielles viendraient apporter ces fonctionnalités supplémentaires à Messenger en fonction de vos besoins.
Les bots concurrenceraient ainsi les applications mobiles et le bot store pourrait porter un sacré coup aux « App stores » (magasins d’applications) d’Apple, Google ou Microsoft.
Ce système des bots n’est pas réservé au commerce. Il peut aussi concerner d’autres domaines comme, par exemple, l’actualité. Le site américain d’information Quartz a mis au point un petit bot qui permet à l’utilisateur de demander un résumé des dernières nouvelles importantes ou des informations sur un sujet en particulier, comme on discute avec un ami au café.
Hégémonie
Evidemment, voilà un nouveau moyen pour Facebook d’augmenter encore son emprise sur les internautes. Avec 800 millions d’utilisateurs de Messenger, cela risque de beaucoup intéresser les marques et le développement pourrait être rapide.
Quant au client, plus besoin de télécharger des tas d’applications différentes : comme sur l’App Store d’Apple, il suffirait d’entrer une seule fois son numéro de carte bancaire qui serait enregistré par Facebook, celui-ci se posant en intermédiaire. Un beau relais de croissance en perspective pour la firme de Mark Zuckerberg !
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