Qwant Junior, le moteur de recherche pour les 7-12 ans, fait peau neuve
Franceinfo a testé la nouvelle version de Qwant Junior lancée mardi 15 octobre.
Quand on tape "porno" sur Qwant Junior, on n’obtient aucun résultat. Et pour cause. Contrairement à un moteur classique comme Google, Qwant Junior, émanation du moteur de recherche "éthique" Qwant, propose un web filtré, aseptisé, adapté aux 6-12 ans. La nouvelle version lancée le 15 octobre (la version originale date de 2015) propose une navigation qui s’oriente autour de cinq thématiques : chercher, s’informer, apprendre, jouer, mener des activités. Selon la société Qwant, Qwant Junior a été adopté dans les écoles primaires de la majorité des académies. Il se veut sans contenu adulte ni violence.
Par exemple, si l’on tape "attentat paris", certaines images sont invisibles et d’autres, assez effrayantes malgré tout, sont disponibles uniquement en miniatures.
Est-ce vraiment efficace à 100% ?
Qwant Junior fonctionne selon un système de filtrage automatique doublé d’un contrôle manuel a postériori permettant d’établir ce que l’on appelle une "liste noire" de contenus interdits. Il y a aussi, à l’inverse, une "liste blanche" composée de contenus sélectionnés conjointement avec l’éducation nationale (dans l’onglet "Education") provenant, par exemple, de 1jour1 actu, France 24 Junior, National Geographic ou GeoAdo.
Certes, ce genre de filtrage n’est jamais efficace à 100%, d’autant que Google reste à portée de clic s’il n’est pas délibérément bloqué, mais cela limite quand même fortement les risques d’exposition des enfants aux contenus inappropriés. Cela dit, il faut compter aussi avec les réseaux sociaux, où les enfants vont de plus en plus tôt, et avec les assistants vocaux, de plus en plus utilisés par les enfants pour rechercher du contenu. Or, là, on retombe sur Google.
Contrôle parental
Qwant Junior n’est pas le seul moyen de protéger les enfants. Il existe pas mal d’applications de contrôle parental pour tablettes ou smartphone, telles que Qustodio, Bayam (Bayard Presse), ou encore Google Family Link de Google. Selon Ipsos, 27% des 7-12 ans utilisent régulièrement un smartphone et ces jeunes passent en moyenne 6h10 par semaine sur Internet.
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