Cet article date de plus de treize ans.

Rétro high-tech : la cybercriminalité

Article rédigé par Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Moins de virus mais plus de sites Web dangereux. Au cours de l’année 2007, la menace informatique a changé de visage. Oubliées les grandes alertes internationales aux virus Sasser, I Love You et autres Nimbda. Désormais, ce n’est plus tellement par courrier électronique que l’on risque de recevoir un virus informatique mais surtout en visitant certains sites Web contaminés.

Conséquence : la création de PC zombies en réseau, c'est-à-dire des ordinateurs de particuliers infectés en secret et pouvant être télécommandés à distance pour mener des attaques informatiques ou simplement pour envoyer du spam. L’éditeur Kaspersky évoque le chiffre de 30 millions de PC zombies dans le monde en 2007.

Les professionnels sont unanimes : la cybercriminalité se professionnalise. Les auteurs de virus ne sont plus des petits jeunes en mal de reconnaissance mais des délinquants très organisés.

Face à cela, les utilisateurs sont toujours aussi peu prudents. Selon McAfee, 1 particulier sur 7 n’applique même pas les mesures les plus simples comme l’activation du pare-feu, l’utilisation d’un antivirus ou d’un antispyware.

2007 aura été une grande année aussi en matière de phishing, c'est-à-dire de faux sites Web destinés à capter les numéros de cartes bancaires et autres codes secrets. A cause du phishing, les internautes américains auraient perdu cette année 3 milliards de dollars !

On notera aussi quelques grandes attaques informatiques contre des organismes officiels européens, des attaques venant de Chine mais qu’on ait la preuve qu’elles émanent réellement des services chinois.

Pour 2008, les spécialistes de la sécurité évoquent les risques sur les téléphones portables et les baladeurs mais surtout ils mettent en garde contre les détournements de fonds par Internet, contre l’intrusion dans la vie privée et contre les risques de désinformation liés à la propagation de fausses nouvelles sur le Web.

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