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Shanghaï se met à l’heure high-tech avec le salon CES Asia

Shanghaï accueille cette semaine une déclinaison chinoise du grand salon CES de Las Vegas.
Article rédigé par Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le CES Asia fête sa deuxième édition à Shanghaï  © JC)

« La Chine est le marché qui connaît la plus forte croissance dans le monde en matière de produits numériques  », explique Gary Shapiro. Le patron du salon CES de Las Vegas (chaque année, en janvier) a fait le déplacement pour lancer la deuxième édition du CES Asia. Ce salon dédié aux technologies numériques est certes plus modeste que son gigantesque grand frère américain - environ 300 exposants - mais la ferveur est au rendez-vous. Plusieurs fabricants chinois, comme le géant Huawei, qui n’étaient jusqu’à présent que des sous-traitants, ont l’ambition de devenir des marques globales comme Samsung ou Apple.

  (Gary Shapiro, organisateur du CES © JC)

Un millier d’objets connectés par personne en 2040

Tendances observées : la réalité virtuelle et augmentée, la voiture connectée, les drones, les smartphones ou encore les objets connectés. Lors d’un keynote consacré aux tendances du futur, Kevin Ho, président chargé des produits mobiles chez Huawei, a expliqué qu’en 2040 les hommes posséderaient 1000 objets connectés par personne contre seulement 2 par personnes en 2015 ! Conséquences : les données produites par ces objets façonnent un véritable "monde numérique parallèle ". Kevin Ho fait le pari qu’un enfant qui nait aujourd'hui pourra un jour chatter avec son grand-père décédé, comme si celui-ci était encore vivant, grâce aux données accumulées et remises en forme par l'intelligence artificielle.

L'Internet chinois toujours sous contrôle

Paradoxalement, l'accès aux technologies reste très encadré en Chine. Le « grand firewall » gouvernemental bloque l’accès à Google, Gmail, YouTube, Facebook ou encore Twitter. A la place, il faut utiliser les outils locaux comme Baidu ou Youku. Certains médias, tels que LeMonde.fr ou LeFigaro.fr, sont également très difficile à atteindre alors que, étrangement, FranceInfo.fr est accessible. Beaucoup d’internautes chinois utilisent un VPN pour pouvoir accéder malgré tout à ces sites étrangers mais le confort d’utilisation est alors très mauvais avec de fréquentes coupures et des ralentissements.

 

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