La bonne santé de l'intérim annonce une amélioration prochaine sur le front du chômage

Les chiffres du chômage montre une stagnation du chômage à son plus haut niveau, mais il y a des raisons d'espérer. Car l'intérim, lui, est en pleine forme. Les derniers chiffres du secteur viennent eux aussi de sortir : +2,6% le mois dernier. Et ça, c'est bon signe pour l'emploi. Ces dernières années, le travail intérimaire a bien changé, et il n'est plus forcément signe de précarité.

L'intérim a repris des couleurs, après trois ans de franche dégringolade

Juillet a été très bon, tout comme l'ensemble du premier semestre. Or l'intérim est ce que l’on appelle un  "indicateur avancé" de l’emploi. Une sorte de canari dans la mine. Quand le travail temporaire va bien, six à huit mois plus tard, le marché de l’emploi durable en touche les bénéfices.

Concrètement, quand les affaires reprennent, les entreprises commencent par embaucher des intérimaires pour faire face à l’accroissement d’activité. Puis, six à huit mois plus tard, ces embauches en intérim se traduisent en embauche fermes.

Prisme Emploi, qui regroupe la plupart des entreprises d'intérim, prévoit donc une baisse du chômage pour le dernier trimestre de l'année.