Clarins : cosmétique made in France
Pour
Christian Courtin-Clarins, le fils du fondateur de la marque, produire en
France a toujours été une évidence : "On peut être compétitif en
produisant en France, surtout quand on fait des produits de qualité, c'est
cette qualité qui permet de gagner des parts de marché".
Alors
que le marché de la cosmétique de luxe est devenu un secteur très concurrentiel, avec des dizaines de
marques, c'est la recherche qui permet de s'imposer sur de nouveaux marchés,
notamment sur le marché chinois. Une recherche qui a un coût, puisqu'il faut
environ 18 mois pour développer un nouveau produit.
Malgré
la crise, le chiffre d'affaires de la marque connaît depuis plusieurs années,
une croissance à deux chiffres.
Et
pourtant, Clarins a décidé en 2008 de
quitter la bourse. Un choix assumé par Christian Courtin-Clarins : "Les
financiers exigeaient de nous de plus en plus de profits, il fallait publier
des résultats financiers tous les trois mois, mais ça n' est pas comme cela que
l'on conduit une entreprise. Ces exigences financières nous imposaient de rogner
sur nos prix, sur les salaires de nos collaborateurs, donc nous avons decidé de
quitter la cotation. Et je ne le regrette pas !"
Quant
à l'avenir de Clarins, il semble
assuré : "Malgré les rumeurs, nous ne sommes pas à vendre",
martèle Christian Courtin-Clarins. Il
compte d'ailleurs bien préserver le caractère familial de l' entreprise. Il est
en effet, avec son frère, Olivier Courtin-Clarins, actionnaire à 100% de la
marque créée par leur père en 1954. L'
année dernière, leurs filles ont fait à leur tour leur entrée au conseil de
surveillance de la marque.
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