Cet article date de plus de douze ans.

Quand New York danse

Tout l'été 2012, avec la complicité de la Revue 6 Mois, Pascal Delannoy vous fait voyager dans le monde entier. Direction New York. C'est beaucoup plus qu'une saison. Cela dure même la moitié de l'année. Dans les plus grands palaces on organise des fêtes en principe pour permettre à des jeunes femmes de danser avec de jeunes hommes.
Article rédigé par Pascal Delannoy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (©)

En réalité
il s'agit bien de convaincre les familles les plus riches de signer de gros
chèques pour la bonne cause.

Le
photographe Chris Maluszynski a payé de sa personne pour nous faire pénétrer au
cœur de ces soirées. Il a lui-même, nous raconte-t-on, appris le quadrille pour
danser et donc le moins possible se faire remarquer.

Cela donne
un reportage très réussi.

Nous voilà
par exemple au Waldorf-Astoria qui organise
l'équivalent du bal de l'Opéra de Vienne . C'est paraît il le plus
élégant de tous. La queue de pie est obligatoire. Dans les coulisses nous
découvrons un jeune homme qui se débat avec sa chemise. Il est encore à ce
moment là en caleçon et en chaussettes.

Pour les
filles rien de très secret. Les débutantes aiment paraît-il être photographiées,
les robes sont longues et blanches. Dans le miroir une brune, fille de
l'Ambassadeur d'Autriche . Juste à côté une blonde, une étudiante danoise.

Plus
étonnant. Ce soir là un attelage de chevaux traverse la salle de bal. Miss
America
donne le bras à un élève de l'école militaire de West Point .

Plongée
quelques jours tard au beau milieu du bal russe. Nous sommes à l'hôtel Pierre .
On pourrait se croire à Moscou avant 1917 puisque c'est la noblesse qui se
réunit ce soir là.

Après les
discours, après la danse, on se lâche. Le plus souvent, sur place, on peut
encore perdre son argent dans des casinos pas du tout improvisés.

Attention
rien à voir avec des tripots. Les sommes engagées sont importantes. Il s'agit
toujours de faire tourner le "charity business". Il y a par exemple
ce stand qui propose quelques souvenirs. On écrit son nom et on propose un
prix. A la fin de la nuit celui qui a misé le plus haut a gagné.

Et puis il
y a le bal international des débutantes. On vient alors du monde entier pour
pouvoir dire tout simplement plus tard, et même beaucoup plus tard :
"J'y étais".

Dans les
années 70 toutes ces festivités ont failli disparaître. L'Amérique et surtout
les américaines montraient davantage de goût pour la contestation que pour ces
soirées BC BG...

Tout à
changé. Sans doute le goût du kitch !

Les bals
new yorkais
, un reportage à savourer dans le numéro 2 de la revue "6
Mois
". La semaine prochaine direction le Ghana où nous allons suivre le
quotidien d'une communauté de pêcheurs.

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