La spirale infernale des déchets électroniques
Il existe
bien des directives, des lois pour interdire l'exportation de produits
dangereux et toxiques, comme la convention de Bâle ratifiée en 1989 par les pays
européens. Mais rien n'arrêtent les mafieux, tant qu'il s'agit de
récupérer de l'argent : ainsi, nos
restes d'ordinateurs, de machines à laver et autres composants électroniques
finissent dans d'immenses dépotoirs en Inde, en Chine, en Afrique. Et ceux qui
les dépiautent- parfois des enfants- s'exposent à la mort. Ce que
dénoncent le photographe Stanley Greene et la journaliste
Christelle Pangrazzi, dans le magazine " Géo ".
Le
recyclage des déchets coûte cher dans nos sociétés industrialisées, il rapporte dans les pays du Sud où des dizaines de
villes sont devenues les poubelles de l'Occident: Lagos au Nigéria, Karachi au Pakistan, Dehli en Inde et surtout Guihu en Chine.
Les Etats-Unis sont les premiers pollueurs devant la Chine. L'Europe génère onze millions de tonnes de déchets électroniques par an, dix fois plus qu'il y a dix ans. en France, il existe
bien une loi qui oblige, depuis 2005, les fabricants et revendeurs à reprendre
les anciens appareils mais la montagne de rebus ne fait que s'amplifier.
Alors la faute à qui ? D'abord aux fabricants qui mettent sur le marché des produits
irréparables au bout de très peu de temps et aussi aux consommateurs toujours prêts à racheter le modèle dernier cri, suivant la mode sans réfléchir.** On peut parler de
gaspillage organisé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.