Planète Géo : Le Cap ville cosmopolite exalte la culture
26 ans après la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, quel avenir pour la nation arc-en-ciel, dans la "ville mère", Le Cap ?
Le Cap en pleine mutation
La ville-mère est en pleine ébullition, à l’image du quartier de Woodstock et de ses anciens entrepôts reconvertis en boutiques et restaurants branchés : l’ouverture, ce mois-ci, du plus grand musée d’Art Contemporain d’Afrique, le MOCAA, est très attendue.
La ville mère au climat méditerranéen et ses 3,7 millions d’habitants, raconte l’histoire de l’Afrique du Sud : on se retrouve dans un conglomérat de quartiers, où les plus huppés côtoient les plus pauvres. Le photographe Thierry Suzan y est allé plusieurs fois, il témoigne de cette mutation à travers ses photos, que publie le magazine Géo.
La banlieue de Constantia : Sabine Cessou décrit ses villas huppées,"celles de descendants des colons hollandais et britanniques, son centre d’affaires avec une tour de 139 mètres de haut (le quartier le plus riche du pays avec le quartier d’affaires de Sandton à Johannnesburg) patrimoine transmis au sein des familles afrikaners implantées depuis plus de trois siècles".
Les quartiers huppés côtoient les Township,
"Hout bay dans le Sud de la ville a été ravagé par un incendie en mars dernier. Dans un élan de générosité spontanée, les familles des beaux quartiers leur ont apporté de l’aide. Un geste qui a été exemplaire, explique Thierry Suzan.
Le Township de Langa à 30 kms à l’Est de la ville, créé en 1927 compte 52.000 habitants, majoritairement issus de la communauté Xhosa.
Le Township de Khayelitsha et ses taudis, le plus grand township noir de la ville avec 400.000 habitants .
La plage de Camps Bay
"Elle fut fréquentée par l’élite capetonienne à partir de la fin du 19e siècle et parmi les premières plages à mettre fin à la ségrégation. Elle reste un lieu fréquenté par les Blancs".
Aujourd’hui, la deuxième ville du pays, de par son histoire, est la moins africaine de toutes, avec seulement 39% de Noirs.
La communauté métissée issue d’un brassage ancien est encore moins bien lotie que les Noirs, avec un revenu moyen mensuel de 500 euros.
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