Planète Géo. Retour en Mauritanie
Une escapade dans l'Adrar : les touristes reviennent petit à petit, depuis que la Mauritanie a quitté la zone rouge des pays à risque, dix ans après l'assassinat de quatre touristes français par Al Qaïda.
Il y a tout juste un an, le 24 décembre 2017, les vols entre Paris et Atar, la capitale régionale, reprenaient, redonnant espoir aux Mauritaniens dont les revenus avaient périclité depuis dix ans.
L'Adrar, experience initiatique au désert
Avec ses vagues de dunes et plateaux rocheux, le désert mauritanien a toujours fait rêver les passionnés des espaces infinis.Théodore Monod, scientifique naturaliste et aventurier, sillonna longuement, à pied et à dos de chameau, l’Adrar.
Un parfait paysage saharien, avec des dunes sur des km2, cisaillé d’oueds et de canyons d’où jaillissent des oasis.
Terre de passage
Le désert mauritanien n’est pas vide, l’Adrar a toujours été une terre de passage où, depuis le Moyen-Age, transitaient les caravanes de l’Afrique noire vers le Magreb, il reste une région de nomades, éleveurs.
"Aujourd'hui, les nomades ne représentent plus que 6,5% de la population de l'Adrar ; depuis les années 1970, la plupart des habitants se sont sédentarisés".
La Mauritanie est un pays de nature mais aussi de culture avec des sites néolithiques et rupestres qui témoignent d’une époque où la région était verdoyante.
Nora SCHWEITZER raconte son périple dans le magazine Géo
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