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Quel avenir pour les agrocarburants?

Aujourd'hui, les véhicules roulent déjà avec ce mélange de plantes et d'essence ou de gazole. Depuis 2005, la demande en Ethanol et biodiesel n'a cessé d'augmenter à travers le monde.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

De nombreuses plantes servent à fabriquer les agrocarburants, et de tous les végétaux, c'est la
betterave à sucre, cultivée en Europe, qui est la plus rentable : plus de
5.000 litres/ hectare.

Autres produits : la canne à sucre, le maïs, le
blé, le riz entrent  dans la composition
des agrocarburants, mais aussi le colza, le tournesol, le soja.

La surface cultivable sur terre est limitée.

D'ici 2050, on comptera 3 milliards de personnes en plus sur notre planète. La priorité sera
d'abord de nourrir tout le monde.

Or, de nombreux industriels se sont appropriés de
nombreuses terres arables, expropriant des familles entières, souvent
pauvres. La captation de terre touche le continent africain et l'Inde.

Les Etats ont laissé faire les investisseurs

Dans le magazine Géo ,
Cécile Cazenave et Philippe Puiseux font le bilan de cette agriculture
intensive qui fut à l'origine de crises alimentaires et d'émeutes en 2008. "Fin
2013, le parlement européen a décidé de limiter l'emploi des agrocarburants à
6% de l'énergie absorbée par les transports.
Pour ne pas
faire concurrence aux cultures alimentaires, pourquoi ne pas exploiter les
déchets des résidus agricoles et forestiers ou de la paille".

La recherche continue, et notamment sur les microalgues :
le jour où on saura les cultiver en quantité industrielle, elles pourront être
transformées en biodiesel.

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