L'impôt n'est pas mort, vive l'impôt !
On peut critiquer l’assiette, les tranches, la défiscalisation qui permet à certains de diminuer voir d’annuler leur impôt sur le revenu. Mais on peut difficilement nier l’utilité de l’impôt.
Sans impôts, les plus vulnérables le seraient encore davantage. L’éducation ? Un collégien coûte plus de 8.000 euros. L’intervention des sapeurs pompiers. Souvent plus de 1.000 euros. Un accouchement ? Plus de 3.500 euros. Et ne parlons pas du coût d’une journée de réanimation à l’hôpital.
Tout cela ne nous est pas facturé directement mais est mutualisé par l’intermédiaire des impôts. C’est un principe de solidarité.
Une réforme de l’impôt permettrait de renforcer ce consentement à l’impôt. Il faudrait réduire le coût et le nombre de niches fiscales. Une vraie progressivité et une vraie lisibilité de l’impôt ainsi que de la stabilité fiscale.
Et enfin combattre la fraude fiscale avec plus d’acharnement. Fraude de la part de certaines sociétés et de certains particuliers. Car elle pénalise ceux qui paient l’impôt et augmente la pression fiscale sur ceux qui ont un comportement civique.
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