Les contrats "vie génération"
A condition que le souscripteur verse les primes suffisamment tôt, avant l’âge de 70 ans. Au-delà, le régime fiscal de la transmission est moins favorable. Cela veut dire que chaque bénéficiaire n’a pas de droits de succession à payer jusqu’à cette somme de 152.500 euros. Au-delà, un prélèvement de 20% est appliqué pour un montant compris entre 152.500 euros et 852.500 euros. Et pour la fraction au-delà de 852.500, le prélèvement est alors de 31,25%.
Et cela en souscrivant un contrat d’assurance vie spécifique dit "contrat vie génération". Contrairement aux contrats classiques qui comprennent un fonds en euros, sans risque de perte en capital puisqu’investi en obligations, les contrats "vie génération" sont investis en unités de compte à hauteur de 100%.
Cela signifie que la totalité de l’épargne est placée en actions au travers de sicav et de fonds communs de placement mais, et c’est là leur spécificité, un tiers des primes doit être placé dans des fonds à risque qui financent l’économie, un fonds dédié aux PME -les petites et moyennes entreprises et aux ETI (entreprises de taille intermédiaire)- .
Quelques assureurs se sont lancés dans cette aventure. Ils proposent parfois une gestion qui permet de choisir son niveau de risque, sachant que tout investissement dans cette catégorie de contrat est forcément risqué.
Reste que les contrats "vie génération" ne s’adressent pas à tout le monde
Il faut avoir un important patrimoine à transmettre, au-delà de 152.500 euros par bénéficiaire car, jusqu’à cette somme, il n’y a pas d’impôts à payer. Et il faut assumer le risque de perdre. Comme on le répète souvent, on peut gagner en bourse, beaucoup plus qu’avec les fonds en euros qui ne rapportent qu’un peu plus que l’inflation, mais on peut perdre aussi une partie d’un capital investi. Tout cela mérite réflexion.
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