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Perte d’autonomie : l'âge comme double peine

Patrick Lelong revient cette semaine sur les conséquences sociales et financières d'une perte d'autonomie, très pénalisante après 60 ans.
Article rédigé par Patrick Lelong
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

La perte d’autonomie provient, soit d’un handicap, soit d’une avancé en âge. Et l’âge auquel survient de cette perte d’autonomie est important. C’est une subtilité typiquement française, injuste qui vaut à la France d’être montrée du doigt par les instances européennes.

Concrètement, l’âge de 60 ans est une frontière aussi curieuse qu’indigne. Avec des conséquences financières.

Des prestations sociales avant 60 ans, pas après

Les montants des allocations aux adultes handicapés sont plus élevés que l’APA versées aux personnes âgées en perte d’autonomie. Alors en effet, devenir handicapés à la suite d’un ACV par exemple après 60 ans  est une catastrophe financière pour beaucoup de personnes âgées.

Pour ceux qui sont sévèrement handicapés, il existe des maisons d’accueil spécialisées. Les frais d’hébergements et de soin sont à la charge de l’assurance maladie. Sauf si le handicap survient après 60 ans.

Il faut aussi savoir que les prestations versées dans le cadre de l’AAH (l’allocation aux adultes handicapés) et de a PSH (la prestation de compensation du handicap) sont directement et indirectement à la charge de l’Etat. Des prestations qui ne sont jamais récupérables sur la succession.

 

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