Quels placements pour 2015 ?
Un hors-série de 70 pages pour vous aider à prendre les bonnes décisions en partenariat avec France Info.
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, chaque cas est particulier. L’âge de l’épargnant, ses revenus disponibles, sa situation familiale et professionnelle, sa tranche d’impôt, la composition de son patrimoine ou encore son tempérament selon que l’on est capable de prendre des risques et qu’on en accepte les conséquences, ou bien si l’on veut du sûr à 100%, autrement dit que l’on souhaite garantir le capital investi. C’est la raison pour laquelle, les professionnels du conseil proposent des "check up" patrimoniaux, plus ou moins élaborés, pour éviter de vous prescrire ce dont vous n’avez pas besoin.
Autre écueil, la mode et les démarchages où on vous vend des produits plus ou moins exotiques avec de grosses possibilités de gain. Ce sont bien sur des pièges à gogo, des escroqueries qu’il faut repousser. Si vous visez la sécurité, il y a l’assurance vie en euros. Un rendement de 2,7% en moyenne en 2013. C’est mieux que les 1% du Livret A et plus que l’inflation. Évitez les sicav monétaires qui ne rapportent rien. Le Livret d’Épargne Logement. Pourquoi pas, sans risque, avec un plafond de dépôt de 61.200 euros et un rendement de 2,5% (hors prime d’État).
Pour ceux qui n’ont pas besoin de leur épargne sur 8 ans et qui ne souhaitent pas prendre de risque, il y a ce nouveau contrat d’assurance dit "euro croissance". Le capital est garanti comme dans les fonds en euros mais une partie est investie en UC (unités de comptes, en Bourse). Compte tenu de la durée du placement -8 ans- pour profiter de la garantie du capital sinon vous la perdez, ces formules devraient offrir un rendement d’1 point supplémentaire aux fonds en euros. Ce qui n’est pas négligeable.
Faites tout de même attention aux frais que peuvent prendre les compagnies d’assurance.
Pour réduire son imposition, surtout quand elle est élevée (au-delà de 30%) le PERP est une solution
Les PERP en euros, qui fonctionnent comme les contrats en euros, ont rapporté en moyenne du 3% en 2013. On peut déduire ces investissements PERP de son revenu imposable dans certaines limites (29.626 euros en 2014 avec un plancher de 3.703 euros pour les revenus les plus faibles). Avantages du PERP, l’atout fiscal que l’on vient d’évoquer mais aussi d’autres moins connus. Pas de prélèvements sociaux en phase de constitution, pas d’ISF y compris quand le PERP sera consommé au moment de la retraite. Inconvénient, sauf cas de déblocages anticipés, il faut attendre la retraite pour en profiter et la sortie se fait en rente viagère imposée à l’identique d’un salaire, pour simplifier. L’avantage fiscal est à l’entrée mais pas à la sortie. On ne peut pas gagner sur tous les tableaux.
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