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Retraites complémentaires avant 67 ans, la "provocation" de la décote

Les partenaires sociaux, patrons et syndicats de salariés ont jusqu’à fin juin pour négocier le retour à l’équilibre des régimes ARRCO et AGIRC. Autrement dit les retraites complémentaires obligatoires des salariés du secteur privé.
Article rédigé par Patrick Lelong
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La CGT demande un effort au patronat pour sauver les retraites complémentaires © MaxPPP)

Il y a 35 régimes qui composent les retraites complémentaires obligatoires des salariés et 22 millions de cotisants pour un ensemble de 15 millions de retraités. Ces régimes verront leurs caisses vides si rien n’est fait. Rappelons qu’ils fonctionnent sur le modèle de la répartition. Les actifs financent les retraites en cours.

Et parmi les trois principales propositions sur la table, l’une est qualifiée de "provocation" par les syndicats de salariés. Parmi les différentes pistes, le Medef propose de geler les pensions pendant trois ans. Problème, avec une inflation nulle cela ne fera pas beaucoup de recettes.

Autre piste que certains jugent plus raisonnable : augmenter légèrement les cotisations retraites et rendre le coût de l’acquisition du point plus élevé.

Il faudra attendre la fin des négociations pour savoir à quelle sauce les futurs retraités du secteur privé seront cuisinés.

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