Cet article date de plus de dix ans.

"Foodwatch" décrypte les étiquettes

Les Français ont de plus en plus d'attentes en matière d'information sur les produits qu'ils achètent. Il faut dire que la réglementation reste floue.
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Foodwatch , une association créée en Allemagne il y a 12 ans, qui est  présente aux Pays Bas, arrive tout juste en France. Son but est de faire évoluer la législation en matière d’étiquetage pour que les consommateurs sachent vraiment ce qu’ils achètent.

Grâce à la première enquête réalisée par  Foodwatch en France, on découvre :

qu’une  soupe en sachet bœuf-carottes "saveur à l’ancienne" ne contient que 1,1% de jus de bœuf.Qu’il y a beaucoup d’eau et de gélifiants dans des blancs de dinde, même s’ils affichent 100% filet.Que des  tortellinis d’une marque connue au parmesan et au jambon cru, peuvent en contenir très peu.

Foodwatch taxe les pratiques des industriels de "tromperie légale"

 

C’est aussi le constat que dresse cette semaine l’association de consommateurs CLCV, qui s’est intéressée aux préparations à base de poisson. D’après une récente enquête, les surimis, parmentiers, croquettes et rillettes de poisson sont élaborés le plus souvent avec de la chair de poisson faite de chutes, de peau ou de fragments d’arêtes, qui ne sont  pas les parties les plus nobles.

Il n'y a plus qu'à se mettre en cuisine, avec le "fait maison"où on peut être vraiment sûr du contenu de nos assiettes...

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