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Le coton équitable

Très gourmande en eau et en pesticides, la culture du coton peut être catastrophique pour l’environnement. Quant aux petits producteurs, ils ont du mal à vivre de leur travail. Le commerce équitable propose des solutions.
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Fotolia)

 A l’occasion de la semaine du commerce équitable, l’association Max Havelaar a choisi cette année de mettre en avant le  coton.

On aime le coton pour sa douceur et ses fibres naturelles. Mais d’après Dominique Royet, directrice générale de Max Havelaar France si on passe côté coulisses, il n’y a pas de douceur et bien peu de naturel dans la majorité des champs de coton.

Et il y a dans le monde 55.000 producteurs de coton équitable.C’est pour ces producteurs, la garantie de revenus stables. Mais pas seulement. 

Des blouses, des combinaisons de travail confectionnés dans des usines qui garantissent à leurs employés de bonnes conditions de travail.

Pour les vêtements de ville et le linge de maison, une filière coton équitable, comme il en existe déjà en Allemagne ou en Grande Bretagne, depuis la culture jusqu’au vestiaire, devrait voir le jour dans les mois prochains en France.

Pour reprendre la formule de la campagne de Max Havelaar, les consommateurs ne sont pas des super héros, mais ils ont des super pouvoirs, ceux de faire pression sur les marques, pour les inciter par exemple à s’intéresser aux labels.

La quinzaine du commerce équitable

La quinzaine du commerce équitable peut être l’occasion de rencontrer des producteurs de coton équitable d’Afrique. Plusieurs villes de France ont prévu de les accueillir.

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