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Storytelling. Renault

Le constructeur français, accusé de fraudes aux moteurs diesel, se défend. Analyse de sa communication de crise avec Delphine Le Goff, du magazine Stratégies et Benjamin Cuq, auteur en 2013 du "Livre noir de Renault".

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Cadet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un employé du groupe Renault travaille sur une chaîne d'assemblage, le 23 février 2017, dans l'usine de Flins (Yvelines).  (BENOIT TESSIER / REUTERS)

Une réaction a minima 

La répression des fraudes soupçonne Renault d'avoir mis en place "des stratégies frauduleuses" pour fausser les tests d'homologation de certains moteurs diesel.

Le constructeur a d'abord refusé de répondre, avant de laisser son numéro 2, Thierry Bolloré, détailler la ligne de défense dans Le Parisien.

3 éléments :

- Renault n'a pas triché

- L'entreprise est blessée

- Nous ne sommes pas Volkswagen

Objectif : réagir a minima pour dégonfler l'affaire.

Le précédent Volkswagen

En 2015, le constructeur allemand avait lui aussi été accusé de fraude électronique aux émissions polluantes de ses moteurs diesel. Il avait reconnu ses torts, fait son mea culpa et renvoyé le PDG du groupe. 

Aujourd’hui, les consommateurs ne semblent plus en vouloir à Volkswagen. Le groupe a réalisé en 2016 une année record.

Une affaire qui tombe mal pour Renault 

L'année avait bien débuté pour le constructeur français : résultat record en janvier (51 milliards d'euros) et lancement de la nouvelle Alpine début mars au salon de Genève. Si la fraude se confirme, le constructeur risque une amende de 3,5 milliards d’euros.

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