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T'as vu l'info ? L'indésirable Manuel Valls

Manuel Valls est devenu indésirable depuis le second tour des législatives et se cherche un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum. 

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Manuel Valls, ex-Premier ministre a été réélu député de justesse le 18 juin 2017.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Le quotidien Le Figaro raconte comment Manuel Valls continue à en prendre plein la tête. Personne ne veut siéger dans le même groupe parlementaire que lui. Il y a sept groupes parlementaires, et pourtant Valls n’arrive à se poser nulle part. Valls est tricard. Tricard chez la République en marche, tricard au Parti socialiste ou ce qu’il en reste. On ne le voit pas trop tout seul, à la Calimero, chez les députés non-inscrits. Il ne va quand même pas non plus allez se coller aux Républicains constructifs et aux UDI qui traînent ensemble. Au passage, Républicains Constructifs UDI, ça donne "RECUI' comme acronyme.

Alors, pour caser Manuel Valls, on parle d’un huitième groupe parlementaire de centre gauche avec des radicaux, des écolos, des divers gauches, des députés ultramarins et quelques socialistes. Celui qui veut créer ce groupe c’est Olivier Falorni. Vous vous souvenez ? L’homme que Valérie Trierweiler avait soutenu d’un tweet ravageur aux législatives de 2012 quand il était candidat contre Ségolène Royal. Pour en revenir à Manuel Valls, on cherche ce qu’il a fait de si terrible pour être aussi détesté. Le 49.3 ? Il n’était pas tout seul.  Avoir voté Macron sans respecter le résultat de la primaire de la Belle Alliance Populaire ( !) alors qu’il était candidat au premier tour ? Mais, jeudi 22 juin, franceinfo recevait Mr de Rugy qui a trahi  sa signature exactement comme Valls et qui, lui, est pourtant candidat à la présidence de l’Assemblée, sans que ça ne gêne personne.

Franchement, on le saurait, non, si la trahison c’était grave en politique. Enfin que Manuel Valls se rassure, si son élection n’est pas invalidée par le Conseil Constitutionnel, quand le groupe majoritaire commencera à se fissurer et qu’il faudra chercher un par un des députés, dans les couloirs, pour voter un texte de loi - parce que ça finit toujours comme ça - monsieur Ferrand et ses marcheurs retrouveront son 06. En attendant des jours meilleurs, Manuel Valls n’a qu’à chanter Le mal-aimé de Claude François.

Le dicton du jour 

A la Saint Audrey, recaser Manuel Valls, il faudrait…


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