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Le Ballet de l'Opéra

En France, la musique va rarement sans la danse. Il en est ainsi depuis les "Ballets de Cour" qui ont atteint leur apogée au début du règne de Louis XIV, "le Roi qui dansait".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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C'est de là que viennent les "Trois siècles de suprématie " qu'évoque un nouvel ouvrage, à la fois savant, accessible et somptueusement illustré, consacré au Ballet de l'Opéra .
C'est sur la "Marche troyenne " de Berlioz que se déploie le Défilé du Ballet et de l'Ecole de Danse, cérémonial grandiose, unique au monde, par lequel la Compagnie affirme son prestige et sa singularité.

Louis XIV lui-même définit ce qui fait l'essence de "l'école française": "fondée sur la primauté de l'harmonie, la coordination des mouvements, la justesse des placements et le dédain de la prouesse ". Dans le livre, publié chez Albin Michel, sous la direction de Mathias Auclair et Christophe Ghristi, se croisent les danseurs d'hier et d'aujourd'hui, les plus grands chorégraphes (de Perrot à Roland Petit, en passant par Balanchine, Béjart ou Noureev), les compositeurs, les costumiers et décorateurs qui ont fait la gloire du Ballet de l'Opéra de Paris; et du Français la langue universelle de la Danse. "Pointe", "tutu", "arabesque", "attitude" ou "grand jeté" ne se traduisent pas. "Entrechats", encore moins !

Faire plaisir passe aussi par les gros coffrets de CD à petits prix proposés par les éditeurs à l'occasion des Fêtes.

Neuf CD pour l'œuvre orchestrale de Richard Strauss, chez Warner classics, dans l'interprétation légendaire de Rudolf Kempe à la tête de l'Orchestre d'Etat de Dresde. 63 CD pour Fritz Reiner, un des plus grands chefs du 20ème siècle. Prix pour le mélomane: 2 euros le CD... Magnifique travail de restauration pour retrouver l'Orchestre symphonique de Chicago capté par les ingénieurs de la RCA. Le coffret, édité par Sony, rappelle l'immensité du répertoire de Reiner. De Bach à Johann Strauss

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