Tout est politique. Démission de Davy Rodriguez : "Chez nous, la sanction tombe immédiatement" affirme Sébastien Chenu, député FN du Nord

Davy Rodriguez, le numéro 2 du Front national de la jeunesse (FNJ) a annoncé lundi 12 mars qu'il démissionnait de ses "activités politiques". Et ce, après le dépôt d'une plainte pour "insultes à caractère raciste" et "violences légères".  Le vigile d'un bar lillois, impliqué dans une altercation avec le responsable frontiste, accuse ce dernier de l'avoir traité de "sale africain" et de "singe". Sébastien Chenu, député FN du Nord, est revenu sur la démission de son ancien assistant parlementaire.

L'extrait 

franceinfo : Vous aviez un assistant parlementaire capable de tenir ce genre de propos. Pour un parti qui se dit "dédiabolisé", c'est quand même inquiétant ? La réponse de Sébastien Chenu.

Sébastien Chenu : Je n'aurais pas l'indélicatesse de faire la liste des parlementaires, et non pas seulement des assistants parlementaires, qui ont tenu des propos déviants. Il y en a dans tous les partis politiques. La bêtise irrigue probablement tous les partis de la même façon. Chez nous, la sanction tombe immédiatement. (...) Davy Rodriguez dit ne pas se souvenir de ses propos. Les images de la vidéo nous font comprendre pourquoi. C'est d'ailleurs une circonstance aggravante. Puisque je pense que la soirée était visiblement arrosée. C'est inacceptable. Je ne peux pas accepter d'avoir un collaborateur qui se tienne ainsi et qui ait ce type de propos. Cela ne correspond pas au sens de l'engagement que j'ai pour mon pays.    

Les invités 

Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Front National

Éliane Assassi, sénatrice PCF de la Seine-Saint-Denis, présidente du Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat

Jean-Baptiste Djebbari, député LaREM de Haute-Vienne

Gilles BORNSTEIN, éditorialiste sur franceinfo.