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Tout est politique. "Il faut trancher" et exclure les Républicains entrés au gouvernement, dit Florence Portelli

La candidate à la présidence des Républicains et vice-présidente de la région Île-de-France Florence Portelli était l'invitée de Jean-François Achilli dans "Tout est politique" vendredi.

Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La maire de Taverny (Val d'Oise) et candidate à la présidence du parti Les Républicains, Florence Portelli, était l'invitée de Jean-François Achilli dans "Tout est politique", vendredi soir. (FRANCEINFO)

Elle est candidate à la présidence du parti Les Républicains : Florence Portelli, maire de Taverny (Val d'Oise) et vice-présidente de la région Île-de-France, était l'invitée de Jean-François Achilli dans l'émission "Tout est politique", vendredi 1er septembre. L'occasion pour elle de revenir sur la conduite que doit tenir le parti face à ses membres entrés au gouvernement d'Édouard Philippe, qui doivent être exclus du parti à la mi-octobre selon un membre de la direction.

Concernant le départ de plusieurs membres des Républicains vers le gouvernement, Florence Portelli assure que "c'est tout à fait leur droit mais à partir de là ils sont En Marche donc il faut être très clair. Vous ne pouvez pas être dans deux endroits à la fois", assure-t-elle. Il faut donc trancher et, selon elle, "c'est un parti qui ne sait même plus trancher, qui a des pudeurs curieuses". Ces pudeurs sont, d'après Florence Portelli, de ne pas avoir assumé une exclusion des Républicains ayant rejoint la majorité. "J'étais au bureau politique et j'ai dit 'Ils sont partis, ils sont exclus de fait' et ça n'a pas été le cas", déplore la maire de Taverny. 

La candidate à la présidence des Républicains déplore "un débat ridicule" et demande à ce que ces Républicains ayant franchi le Rubicon prennent leur carte chez En Marche. "Au moins, ça sera honnête !, clame-t-elle. Je préfère les gens qui ont une colonne vertébrale, je n'aime pas trop les invertébrés en politique." Celle qui s'était engagée auprès de François Fillon pendant la campagne pour l'élection présidentielle estime que les transfuges des Républicains ont commis une faute morale. "Je sais que la morale en politique ça peut être un gros mot pour certains mais pas pour moi !"

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