Tout est politique. Les dirigeants socialistes devraient "commencer par présenter des excuses aux Français"
Les invités de Tout est politique sont revenus, mardi, sur franceinfo, sur l'avenir du Parti socialiste à trois mois du "congrès de la dernière chance".
Le congrès d'avril, à Aubervilliers sera sans doute décisif pour le Parti socialiste, au plus mal après sa double défaite historique au printemps 2017. Il a perdu la plupart de ses ténors, les deux finalistes -Benoît Hamon et Manuel Valls- sont ailleurs, Solferino est vendu et plusieurs candidats -dont quatre déclarés- semblent vouloir prendre la tête du PS.
L'extrait
À quoi ça sert de dire "rassemblons-nous" comme le fait Rachid Temal, le coordinateur du parti ? La réponse de Carlos da Silva, président du Groupe socialiste et républicain au Conseil régional d’Île-de-France.
Carlos da Silva : Le Parti socialiste a eu, pendant quatre décennies, une mission historique importante (...) Moi, je suis de ceux qui sont durs avec le Parti socialiste parce que, sur le plan comportemental, nous n'avons pas été à la hauteur dans le dernier quinquennat. On devrait commencer par, au fond, présenter des excuses aux Français pour le comportement qui a été le nôtre collectivement : François Hollande, ses Premiers ministres, les dirigeants du Parti socialiste. On a donné le sentiment d'un énorme bazar. Pour autant, la politique qui a été menée, je continue de la défendre (...) Aujourd'hui, au Parti socialiste, restent des gens jeunes et moins jeunes, des militants qui ont envie de porter leur colère et, en même temps, de se dire que, avec cette colère, on peut concrètement changer le monde.
Les invités
Marie Lebec, députée La République en marche des Yvelines
Valérie Boyer, députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône
Carlos da Silva, président du Groupe socialiste et républicain au Conseil régional d’Île-de-France
Adrien Quatennens, député La France Insoumise du Nord
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