Alain Krivine : "Il y a une crise du capitalisme et les anticapitalistes n'en profitent pas..."
C'est
lui qui a conseillé Olivier Besancenot, qui a obtenu de très bons scores aux
présidentielles : 4,25% des voix en 2002 et 4,08 en 2007. Le parti a
ensuite connu une dégringolade : Philippe Poutou n'a fait que 1,15% des voix en
2012.
Conséquence
: le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) va devoir faire une croix sur 900.000 euros de financements publics, une
grosse somme pour un parti comme le NPA.
Il
y a quelque temps, il était de bon ton de se dire à l'extrême gauche (je me
souviens de madame de Fontenay, ou Michel Denisot qui disaient voter Arlette
Laguiller). De là à se transformer en donateur...
Alain
Krivine est quelqu'un qui a un historique. Il a fondé la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) en 1974. Il a
connu la clandestinité, la pratique des surnoms. Son engagement à la gauche de
la gauche a dépassé nos frontières. Ce qui frappe, quand on écoute ses proches, et
quand on rencontre Alain Krivine, c'est qu'il a beaucoup d'humour. Un de ses
amis dit qu'il cherche dans chaque situation "un truc drôle".
Même quand dans les années 60, l'OAS place une bombe et fait sauter son appartement familial. Autre exemple :
l'enterrement de son père. Il s'est amusé de voir ses 5 frères "paumer le corbillard"...
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