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Tout et son contraire. Angelo Rinaldi : "Un roman, c’est une dépression nerveuse dominée par la grammaire"

Angelo Rinaldi est académicien. Il a reçu le prix Fémina en 1971 pour le roman La maison des Atlantes. Il est l’invité de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Angelo Rinaldi, écrivain, le 25 mars 2009 à l'enregistrement de l'émission Au field de la nuit sur TF1. (GINIES/SIPA)

Angelo Rinaldi vient de publier Torrent, son 17e roman. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le récit et les phrases coulent de partout sur 528 pages : Des rivières, des fleuves, des ruisseaux, des torrents, de l’écume, et même dans sa tête : "Je pense toujours, à la fois à des choses frivoles, sérieuses, aux croquettes du chat comme le dernier roman que j’ai lu".

Angelo Rinaldi a aussi une belle formule pour qualifier le roman pour lui c’est une dépression nerveuse dominée par la grammaire.

Angelo Rinaldi est aussi critique littéraire

Le Journal du Dimanche le présente comme le plus craint de la littérature. On ne peut pas citer tous les écrivains qui ont été dans son viseur. Ce qui est notable, c'est qu’il a osé s’attaquer aux grands noms de la littérature comme  Marguerite Duras, il l’a comparé notamment à la Boucherie Sanzot dans Tintin. Céline, il trouve que ce n’est pas un romancier mais un mémorialiste. Il a dit également de Julia Kristeva : "Madame Kristeva ressemble en tout cas aux cousines de Proust, perclues de snobisme, consumées d’arrivisme" dans L’Express du 15 mai 1996.

Méchant et gentil sont des mots de pure mondanité

Angelo Rinaldi

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