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Martin Fourcade : "Je suis une exception dans mon sport en France"

Avec notamment quatre médailles olympiques dont deux en or, et 23 médailles mondiales dans onze titres, Martin Fourcade est un champion mondialement reconnu dans sa discipline, le biathlon. Il est l’invité de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Martin Fourcade (RAMIL SITDIKOV / SPUTNIK)

C’est peu dire que Martin Fourcade est un champion reconnu mondialement dans sa discipline, le biathlon : après quatre médailles olympiques dont deux en or, et 23 médailles mondiales dans onze titres, on lui compte, rien que pour cette saison, 14 victoires avec 22 podiums. Et une huitième place pour plus mauvaise position…"Ca été une course un peu spéciale, mais quand je pense à la somme de la saison, je me dis que c’est assez incroyable d’avoir comme plus mauvais résultat une huitième place. Donc j’en rigole presque" s’amuse-t-il.

Son sport est encore en marge

Si le biathlon est désormais plus souvent retransmis à la télévision, Martin Fourcade rappelle que son sport est encore un peu en marge et qu’il est un des rares aujourd’hui en France à en vivre pleinement. "Je suis une exception dans mon sport en France et il ne faut pas que les gens pensent que c’est la même chose pour tous les athlètes. Je suis un des seuls à très bien vivre de ma passion et c’est même beaucoup plus compliqué même pour des athlètes en équipe de France", explique-t-il.

"On choisit le système... ou on le quitte"

Si le quotidien Libération a révélé qu’il gagnait encore 1 400 euros par mois de soldes militaires, ses revenus s’élèvent aujourd’hui à plus d’un million d’euros grâce à ses sponsors et partenaires. Et quand certains sportifs fortunés n’hésitent pas à aller en Suisse pour fuir le fisc français, Martin Fourcade critique vertement ceux qui seraient tentés de revenir en France après avoir profité du système fiscal suisse. "On choisit un système ou le quitte, même si je n’aime pas cette formule. Je comprends qu’il y ait des gens qui ne se reconnaissent pas dans le système français et qu’ils font le choix de partir à l’étranger. Ca ne me choque pas, mais ce choix-là, il faut l’assumer !"

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