Pierre Santini : on peut être polygame "par essence et par choix"
Comédien et metteur en scène, Pierre Santini a joué plus d’une centaine de rôles au théatre. Il est l'invité de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".
Vedette de la télé dans les années 60 et jusqu'aux années 80, Pierre Santini a notamment joué dans les séries L’homme de Picardie et Les Cinq Dernières Minutes. Il est aussi le père d’Alice Nevers, la série de TF1.
L'acteur est en ce moment tous les soirs au théâtre Les feux de la Rampe dans La passation, une pièce de Christophe Mory écrite pour lui. L'intrigue se déroule à l’Elysée, au mois de mai, juste après l’élection présidentielle, le jour où le Président sortant et celui fraîchement élu (joué par Eric Laugerias) se retrouvent en tête à tête pour se passer un certain nombre de consignes, dont les codes nucléaires.
Pierre Santini a coutume de dire que parmi la centaine de pièces qu’il a jouées, deux l'ont particulièrement marqué. Celle qu’il joue en ce moment, et Cyrano. Et ça lui vient de loin, de son enfance, lorsqu'à l'âge de 12 ou 13 ans, après avoir vu la pièce avec ses parents à la Comédie Française, il se promet et promet à son père de devenir comédien et de jouer un jour l'oeuvre d'Edmond Rostand. C'est ce qu'il fera effectivement 30 ans plus tard.
Trois mariages en 15 ans
L’an passé, deux journalistes de l’AFP ont sorti une biographie de Pierre Santini avec pour titre Le but, c’est le chemin. L'acteur leur raconte son amour du théâtre, mais aussi sa passion des femmes. Pierre Santini a quatre filles issues de trois mariages. On dit que l’amour dure trois ans... Lui c’est cinq fois plus ! Trois mariages qui ont à chaque fois duré une quinzaine d'années. "Je déteste qu’on me dise du mal de mon passé ou de mon passé avec ces femmes parce qu’elles ont occupé un moment de ma vie et pour moi c'est important, elles font partie de mon histoire", confie-t-il.
Pierre Santini va plus loin dans les confidences et explique qu’il n’a jamais été un modèle de fidélité. Selon lui, on peut être polygame par essence mais aussi par choix. "Je pense qu’on a une espèce de désir ou d’attrait pour les femmes, ou pour la femme, qui fait que quelque fois la morale sur laquelle on s'est assis en se mariant est un peu entamée. Et en même temps, c’est un choix qu’on fait … On est disponible ou on ne l’est pas", explique-t-il.
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