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Choc de simplification, véritable maquis

A l'approche de la présentation du budget 2015, le gouvernement travaille à son choc de simplification. Deux chantiers viennent d'être lancés : l’un sur les branches professionnelles, l'autre sur les "petites" taxes
Article rédigé par Lise Jolly
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Cruel dilemme. Il faut abandonner les vieux démons de l'administration française, mais ce choc de simplification s’impose dans le contexte économique de plus en plus tendu où les entreprises en ont assez d’être pressées comme des citrons.

 

En quoi consiste la réforme des branches professionnelles ?

 

Les branches professionnelles sont les instances où les entreprises se retrouvent par secteur d’activité, notamment pour négocier les conventions collectives. La France en compte environ 700 dont 200 sont inactives, mortes au vrai sens du terme. C’est à dire que l’on n’y négocie plus rien. Soit parce que trop petites, soit parce qu’elles ne bénéficient pas d’organes d’expertise pour gérer les négociations exigeantes, de l'égalité à la santé en passant par la qualité de vie au travail. L’objectif est d'arriver dans dix ans à une centaine de branches plus fortes. C’est un chantier très lourd.

 

L’autre volonté réformatrice touche les petites taxes

 

Nous rentrons là dans la machine étatique dans toute sa splendeur. De la "cotisation de solidarité sur les graines oléagineuses" à "l’impôt sur les appareils automatiques" comme les manèges qui rapporte 5 euros par appareil… la France compte aujourd’hui 190 de ces taxes qui coûtent plus cher en gestion qu’elles ne font rentrer d'argent dans les caisses de l’Etat.

C'est sous le mandat de François Hollande que l'on s'y attaque. Mieux vaut tard que jamais. Initiative utile à l’heure où l’économie pèse de plus en plus dans les choix politiques des Français, et des petits patrons, comme le montre le sondage OpinionWay que dévoilent France Info et La Tribune aujourd'hui.

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