Le succès du "Comte de Monte-Cristo" et du cinéma français en 2024 et Vimala Pons dans "Le Beau rôle"
L'année cinématographique française a connu des succès inattendus et une diversité de productions saluée par la critique et le public. "Tout Public" fait le bilan de cette année exceptionnelle, en recevant les réalisateurs du Comte de Monte-Cristo et l'artiste Vima la Ponce.
Premiers invités, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, les réalisateurs d'un film qui est à la fois un des plus grands succès de l'année et sans doute le défi le plus ambitieux, puisqu'il s'agissait de porter à l'écran le Monte-Cristo d'Alexandre Dumas : Le Comte de Monte-Cristo. Ils partagent leur aventure, de l'écriture à la sortie du film qui a fait 9,3 millions d'entrées et se place comme le deuxième plus gros succès de l'année au box-office français, derrière Un petit truc en plus (10,8 millions d'entrées). Ils confient avoir eu des doutes face à l'ampleur du projet, mais se disent "heureux" de cette aventure. Les experts cinéma de franceinfo, Matteu Maestracci et Thierry Fiorile, dressent un panorama des films français qui ont marqué l'année, soulignant que pour la première fois depuis dix ans, les deux premiers films au box-office sont français. Dans la diversité des genres et des approches, les films d'auteurs ne sont pas en reste, avec des œuvres telles que Anatomie d'une chute et Emilia Perez.
Tout Public reçoit ensuite Vimala Pons, une artiste qui met son talent et son énergie au service de toutes les formes d'expression - théâtre, cirque, performance, musique même. Elle ne rentre dans aucune case, elle qui explique comment son "sentiment d'illégitimité" s'est transformé en "moteur créatif". Vimala Pons défend Le Beau rôle, dont le titre lui va comme un gant. Le film de Victor Rodenbach explore, ce qui est plutôt rare, ce qui se passe quand on se quitte et qu'on hésite à revenir ensemble. Une comédie romantique, "une rom-com, comme on dit maintenant", s'amuse Vimala Pons. "Cela parle du fait que pour rester ensemble, il faut être créatif. Et qu'en fait, se séparer, ce n'est pas forcément se quitter". Elle évoque l'alchimie avec son partenaire à l'écran, William Lebghil, la complexité des relations amoureuses, le besoin de réinventer l'amour. "C'est ça, les comédies romantiques : la base, c'est qu'entre les deux acteurs, il y a une alchimie forte. S'il n'y a pas ça, c'est très compliqué."
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