Cet article date de plus de dix ans.

Irina Bokova : "La force de l'Unesco est dans son universalisme"

Irina Bokova est directrice générale de l'Unesco depuis le 15 novembre 2009. C'est la première femme élue à ce poste et certains prédisent qu'elle sera un jour secrétaire générale de l'ONU. De nationalité bulgare elle a réalisé un parcours sans faute. Elle fut élève à l'Institut des Relations Internationales de Moscou et à Harvard.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (©)

Irina Bokova a été successivement ministre des Affaires étrangères, coordinateur des relations de la Bulgarie avec l'Union européenne, puis ambassadrice de Bulgarie en France, à Monaco et auprès de l'UNESCO.

Avec un budget de 653 millions d'euros, l'Unesco organisme de l'ONU dédié à l'éducation, les sciences et les cultures, passe souvent pour un "machin". Un énorme vaisseau difficile à manœuvrer et dont l'efficacité serait faible. Cette image, Irina Bokova entend la combattre.

Aujourd'hui, explique la directrice générale de l'institution, les deux grands sujets sont la paix et le développement durable. Protection du patrimoine, dialogue entre les cultures, l'Unesco à en charge des dossiers d'une grande actualité affirme-t-elle.
Certes Irina Bokova ne cache pas les difficultés. Le budget de l'Unesco est toujours privé de la contribution américaine. "Ce n'est pas facile parfois, il faut négocier, il faut faire des efforts pour trouver un consensus... Notre force c'est nos 195 pays membres. "

L'UNESCO a fait du 13 février, la Journée mondiale de la radio. L'occasion de célébrer la radio en tant qu'outil de communication, d'améliorer la coopération internationale entre les diffuseurs, et de promouvoir la diversification des contenus, l'accès à l'information et la liberté d'expression sur les ondes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.