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Louis Mermaz : "Le système capitaliste ne sera pas éternel"

Louis Mermaz a traversé la Ve République. Fidèle parmi les fidèles de François Mitterrand, il aura occupé toutes les fonctions, maire, député, ministre, jusqu'à devenir président de l'Assemblée nationale. Il publie ses mémoires, Il faut que je vous dise, chez Odile Jacob.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"En chacun de nous il y a plusieurs vies. Me raconter,
c'est aussi retracer l'histoire d'une génération, témoigner de ce que j'ai vu,
des événements, des hommes et des femmes.

Je veux faire ici le récit de mes joies, de mes espoirs, des attentes, des
bonheurs, des frustrations, des échecs et des douleurs immenses.

  • Puis il y a eu mes premiers combats, ma rencontre avec François Mitterrand, les
    campagnes, le coup d'État du 13 mai 1958, la longue route que nous avons suivie
    jusqu'à la victoire du 10 mai 1981 et à la présidence de l'Assemblée nationale,
    mes fonctions gouvernementales.* "

Au-delà de ces souvenirs Louis Mermaz évoque aussi sa vision
du socialisme rappelant que si François Hollande rencontre des difficultés, la
première année de pouvoir avait aussi été très difficile pour François
Mitterrand. François Hollande a hérité d'une situation beaucoup plus
difficile que Mitterrand en 1981. Il appelle de ses vœux un nouveau système économique
où l'Etat redeviendra vraiment arbitral, "en ce moment c'est le
capitalisme qui régule les institutions
", déclare-t-il.

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