Une fenêtre sur les rêves
L’étude des rêves permet de mieux comprendre les maladies du sommeil : hallucinations, somnambulisme, terreurs nocturnes, narcolepsie et trouble comportemental en sommeil paradoxal. Voir un dormeur combattre des lions dans son lit ou fumer une cigarette fictive, découvrir qu’un homme à demi infirme redevient valide lorsqu’il rêve permettent d’en savoir un peu plus sur cette curieuse machinerie qui fait de nous, chaque nuit, la marionnette de notre cerveau.
Entre ses expéditions chez les moines contemplatifs qui rêvent du diable, ses patients qui dévorent, endormis, des sandwichs au tabac et ses expériences au laboratoire du sommeil, Isabelle Arnulf ouvre une fenêtre fascinante sur ce nouveau théâtre de la nuit.
"Nous rêvons sept heures par nuit et cela, selon les hypothèses retenues, permettrait de purger les émotions ", explique le professeur Isabelle Arnulf est neurologue, directrice de l’unité des pathologies du sommeil de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. "Nous rêvons dès que l’on s’endort avec des images que l’on choisies, puis avec des images que l’on ne choisies plus, puis arrive des rêves ordinaires. "
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