Cet article date de plus de quatorze ans.

13 départements expérimentent un programme de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus

C'est ce qu'a annoncé le directeur général de la Santé, Didier Houssin, lors du lancement de la première campagne nationale de mobilisation contre ce cancer le 10 juin.Ces programmes expérimentaux doivent permettre de toucher les femmes vulnérables socialement, peu accessibles à la prévention en ce domaine.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Didier Houssin, directeur général de la Santé. (AFP - François Guillot)

C'est ce qu'a annoncé le directeur général de la Santé, Didier Houssin, lors du lancement de la première campagne nationale de mobilisation contre ce cancer le 10 juin.

Ces programmes expérimentaux doivent permettre de toucher les femmes vulnérables socialement, peu accessibles à la prévention en ce domaine.

Ils concernent plus de 2 millions de femmes, a précisé Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.

Il n'existe pas aujourd'hui de programme national de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus, qui tue encore près de 1.000 femmes chaque année, comme c'est le cas par ailleurs pour le cancer du sein ou le cancer colorectal.

Le dépistage individuel est "très répandu, mais le taux de couverture reste insuffisant", a déclaré le Pr Houssin lors d'une conférence de presse. Plus de 30% des femmes y échappent.

Le dépistage repose sur un frottis cervico-utérin, examen qui consiste à prélever des cellules du col de l'utérus lors d'un examen gynécologique. Le frottis est proposé tous les trois ans aux femmes de 25 à 65 ans, le plus souvent par un gynécologue.

Le Bas et le Haut-Rhin, l'Isère et la Martinique ont mis en place dans les années 90 des programmes pilotes de dépistage organisé. Ils sont désormais rejoints par l'Allier, le Cantal, la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme, le Cher, l'Indre-et-Loire, le Maine-et-Loire, La Réunion et le Val-de-Marne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.