Alimentation : vers une hausse de 3% à 4% dans les rayons
Avant même la guerre en Ukraine, les agriculteurs et les fabricants de produits alimentaires demandaient une hausse des prix pour amortir les surcoûts. Les négociations avec la grande distribution se sont terminées la nuit dernière, mardi 1er mars. Une augmentation de 3 à 4% va s'afficher très vite dans les rayons des supermarchés.
Dans les prochaines semaines, les courses risquent de coûter de plus en plus cher. Les négociations entre producteurs et grande distribution ont pris fin dans la nuit du mardi 1er mars, avec à la clé, des hausses de prix dans les rayons. "Elles vont se traduire par une augmentation des prix de l’ordre de 3% à 4%, ce qui est très important par rapport à ce qu’on a connu ces dernières années", explique Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce.
Des nouvelles négociations en perspective
Parmi les produits concernés, il y a les pâtes, la viande, la volaille, le lait ou encore les œufs. "Ça se sent quand même sur la note finale", affirme une consommatrice. Dans les prochaines semaines, ce sont les prix des produits de grandes marques qui devraient augmenter, pour compenser la hausse des prix des matières premières. Cela est insuffisant pour un représentant des industriels, car cela ne prend pas en compte les frais de transport ou d’emballage. De nouvelles négociations pourraient avoir lieu, car la guerre en Ukraine va impacter les prix du transport et de l’énergie.
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