Carambar retire les nanoparticules contenues dans ses chewing-gums Malabar
Ces confiseries contenaient du dioxyde de titane, utilisé pour blanchir et intensifier la brillance des produits.
Changement de recette chez Carambar and Co. L'entreprise française a annoncé, lundi 12 février, avoir retiré de ses chewing-gums Malabar le dioxyde de titane, un additif contenant des nanoparticules. Cette modification, survenue "fin 2017", "n'apparaîtra sur les emballages qu'à la fin du premier semestre 2018".
Le dioxyde de titane (TiO2), connu comme l'additif E171, est utilisé pour blanchir et intensifier la brillance de confiseries ou du dentifrice. "La réglementation oblige les fabricants à faire figurer la mention [nano] sur l'emballage dans la liste des ingrédients", rappelle l'association de consommateurs UFC Que Choisir.
Lésions pré-cancéreuses chez le rat
Fin janvier, l'association avait porté plainte contre neuf entreprises agroalimentaires ou de cosmétique, dont Carambar and Co ne faisait pas partie, qu'elle accusait d'avoir commercialisé des produits contenant des nanoparticules non mentionnées sur l'étiquette.
Face aux inquiétudes liées aux effets sanitaires des nanomatériaux, en particulier le dioxyde de titane, l'Agence nationale de sécurité sanitaire doit conduire de nouvelles recherches en 2018 à la demande du gouvernement. L'an dernier, une étude de l'Inra avait conclu que l'exposition chronique au E171 favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses chez le rat.
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