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Vidéo Ces Grenoblois récupèrent les invendus alimentaires dans les poubelles

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À Grenoble, un collectif fouille dans les poubelles des supermarchés pour récupérer les invendus alimentaires. À travers cette action, ils veulent sensibiliser au gaspillage alimentaire. Brut les a suivi lors de l’une des sorties.
Ces Grenoblois récupèrent les invendus alimentaires dans les poubelles À Grenoble, un collectif fouille dans les poubelles des supermarchés pour récupérer les invendus alimentaires. À travers cette action, ils veulent sensibiliser au gaspillage alimentaire. Brut les a suivi lors de l’une des sorties. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À Grenoble, un collectif fouille dans les poubelles des supermarchés pour récupérer les invendus alimentaires. À travers cette action, ils veulent sensibiliser au gaspillage alimentaire. Brut les a suivi lors de l’une des sorties. 

On ne traîne pas, ici. Efficacité et discrétion.” Charlie, fondateur de la Fratrie des glaneurs solidaires grenoblois, est concentré. “On va faire rapide, moins de dix minutes, à tout casser”, ajoute-il. Ce collectif a comme objectif de récupérer les invendus alimentaires dans les ordures des commerces. Grâce à cela, ils veulent sensibiliser au gaspillage des supermarchés.

“Du raisin, des pommes dans le sac à dos. De quoi être heureux”

Pour Samuel, récemment diplômé en graphisme, ces actions ne sont pas faciles à aborder au premier abord. “Au début, je faisais attention. J'attendais que les voitures finissent de passer pour aller faire ma récup. Et personnellement, ça m'a aussi aidé, parce que ça m'a fait travailler ma confiance en moi, en fait. Et le fait de se dire : ‘OK, t'assumes ce que tu fais, t'assumes ta démarche.’”

Le jeune homme profite de ses fouilles pour sensibiliser à l’impact écologique. “Quand on fait de la récup, on doit même retrier les déchets, tellement ils mélangent tout l'alimentaire, le carton, le métal. Donc, même ça, au niveau écologique, c'est une aberration.” Une fois les produits en main, les glaneurs les partagent à d’autres personnes, ou les gardent pour eux-mêmes. “J'ai pris un casse-dalle pour demain, parce que je dois remonter en montagne. Et j'ai aussi pris un morceau de pizza de chez Marie Blachère,” détaille un membre du collectif.

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